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Fourmies : l’écrivain Pierre Debuys, amoureux des mots disparus

Vous trouverez sur le lien suivant un article de la Voix du Nord sur Pierre Debuys.

« Au départ, je voulais écrire un livre pour les enfants », témoigne Pierre Debuys, résident lillois et fourmisien d’adoption (son épouse est la co gérante de la librairie La fabrique à Rêve à Fourmies).



Les ouvrages de Pierre Debuys sont disponibles à la librairie, La fabrique à Rêve ou sur Internet.VDN





















Il s’est écouté et a bien fait car ses livres sont des invitations au voyage. Son écriture est subtile et riche de nuances. Sémillant septuagénaire, l’âge de la retraite lui a ouvert du temps pour son armée de mots en fleurs. C’est un dissident de la littérature. Avant de se fixer, il a tâté de plusieurs métiers comme tôlier et assureur. « J’écris tout le temps, plutôt le matin », confie M. Debuys qui cultive une passion pour les mots qui ont disparu. Quand on lui demande d’en citer un, le premier qui lui vient à l’esprit, c’est mastroquet, l’ancêtre du bistrot. Sa chose écrite, il accepte volontiers que les regards critiques se posent dessus, quand ils sont constructifs. À ce titre, son épouse Dominique est sa première lectrice, sa correctrice.

 Lecteur vorace

 

À ce jour, il a commis quatre livres, un récit avec « L’Impasse », un conte philosophique avec « L’effet saucisson », un conte publié à compte d’éditeur avec « L’homme qui groûle » et une petite nouvelle, « La révolution du chat ». Son monde littéraire est un manège désenchanté où l’extraordinaire rencontre l’ordinaire. Il jette un regard critique sur la société bourgeoise, ses hypocrisies et ses mensonges. En écrivant, Pierre Debuys s’ensauvage. Avant l’envie de jongler avec les mots, il a beaucoup lu. Ses goûts disent sa géographie littéraire. Albert Cossery. « Il écrit simplement et il est comme il écrit. » Horace Mac Coy et son livre, « On achève bien les chevaux », est lui aussi évoqué. Tout comme Vian, Stig Dagerman, Jean Meckert, brillant auteur de polars. Sur sa table de travail, il met la dernière main à un roman. « Moi, la femme du brouillard », titre provisoire. « C’est chiant, dans l’édition, il faut être dans l’air du temps », souligne Pierre Debuys. À sa manière, cet ancien militant syndical (CFDT-CNT) lutte contre la standardisation. Pour lui, pas l’ombre d’un doute, la littérature a encore un rôle utile à jouer. Et reste un formidable moyen de transport. « C’est dur l’écriture, mais en même temps on change complètement de monde, on voyage. » conclut cet écrivain qui se moque des modes.
Ouvrages de Pierre Debuys disponibles à la librairie La Fabrique à Rêve à Fourmies ou sur Internet.

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